Biographie de David ABBASI سیاوش اوستا بیوگرافی - سیاوش افیستا و قصه حیاته مع الصور
David
Abbasi, سیاوش اوستا écrivain, historien et
producteur d'émissions radio télévisées, président des Neo-Zoroastriens du
monde est descendant de la famille ABBASSIDES (plus de 500 ans de pouvoir –
750-1258, et à partir de 1275 une branche de la famille (dynastie fatimides) s'installe
au Caire jusqu'à la conquête de l'Égypte par l'Empire ottoman,
en 1517….)
Les contes des Mille et Une Nuits ont
contribué à développer la renommée de Bagdad dans l'imaginaire, la ville y
incarnant deux souvenirs prestigieux, celui de la grande capitale et celui d'un
grand calife ABBASSIDES . Les Mille et Une Nuits ont continué de croître considérablement jusqu'au XVIIIe siècle,
et ce sont Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel qui ont donné, seulement en
2005-2006, la première traduction française intégrale et exacte (publiée dans
la collection de « La Pléiade ») du recueil égyptien de 1760…. https://www.lhistoire.fr/le-bagdad-r%C3%AAv%C3%A9-des-%C2%AB-mille-et-une-nuits-%C2%BB
Pendant un
certain temps de la reine des ABBASSIDES toutes les pensées et tous les
religieux ; chrétiennes, zoroastriennes et juifs, participé dans le
pouvoir. Baghdâd, Machhad (Tous) et Samarkand étaient
terres d’asiles accueillant les savants qui fuient la pression
du moyen âges . https://fr.wikipedia.org/wiki/Califat_fatimide
David Abbasi est le fils de
Maître Sheikh ABBAS ABBASI (père) et Madame Zara Mirzai (Mirzahim)
Depuis 1983, il est Président et Fondateur de
l’association culturelle Franco-Perse qui réunit la majorités des artistes,
journalistes, écrivains, et
intellectuelles d'origine perse en Europe et aux Etats-Unis.
C’est pour la
première fois à l’âge de 14 ans qu'il commence à exploiter son talent et son
goût pour le verbe; en publiant dans différents journaux ( politiques et
satirique). http://azadi.fr/biographie-david-abbasi-awesta-siavash.htm
Depuis 1980 David
Abassi est à l’origine de l’utilisation des expressions:« islam politique », «
islam de France », « laïcité + Dieu », « regard critique sur l’islam »,
«Pétrodollars »…
Rénovateur et
inventeur d'idées, pour une Laïcité mondiale et pour une spiritualité
individuelle, il lance une vision critique sur la politisation de la religion. https://www.youtube.com/watch?v=goGEizD8orI
Lors de ses 7000
heures d’émissions radio Il a reçu de nombreuses personnalités politiques et artistiques
internationales. http://fr.Mehrtv.com , Sur la radio Ici&Maintenant https://fr.wikipedia.org/wiki/Ici_et_Maintenant_( fondé par Didier De
Plaige https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_de_Plaige ) Et Lors de ses émissions télévisée sur
MehrTv.com http://azadi.fr/mosahebeha-awesta.htm ...
Des émissions
diffusés sur FM (RIM), le satellite et sur Internet http://france-opinion.info et ce en plusieurs langues à travers le monde. http://david.abbasi.fr/
Ses idées et ses
écrits ont été félicité et admiré par les cinq présidents Français, depuis
François Mitterrand à ce jour. Et plusieurs centaines de personnalités à
travers le monde : https://www.youtube.com/watch?v=571ZEPODV-I
Son livre Femme et
Guerres en Islam Politique , http://abbasi.fr/femmes-et-guerres-en-islam-politique.htm Avec la préface du Sénateur et
ancien Ministre Henri Caillavet, législateur infatigable et hors du commun https://en.wikipedia.org/wiki/Henri_Caillavet
David ABBASI est aussi, un homme d'affaire et un
businessman Exemplaire et bien réussir :
A l’âge de 16 ans ; Directeur de Téhéran Hotel av Téhéran
Directeur de Wienerwald Av
Jahanbani
Directeur de Restaurant Barg-é-Sabz av JAM
A l’âge de 21 ans il est propriétaire d’Hôtel
Jérusalem av Khosravi
Propriétaire de l’usine de fabrication du pain RAZAVI av Eshrat Abad
Propriétaire d’studio DHAGHAYEGH av Telecom
Propriétaire d’édition Erchad Darvazeh Talai
Propriétaire de la salle d’exposition 4 éme étage Darvaze Talai A MACHHAD.
Et en France depuis 1983 à 2015 Propriétaire et directeur
de :
-Edition Etoile
-Journal Etoile, Erchad et Kayhan Jahani
-Restaurant Persépolis champs Elysées
-Restaurant chez Esther Rue Saulnier Paris 9
-Club Restaurant Bonapart Place Clichy
-Office Elysées
-Imprim’Rapide
-Copie Net
David Abbasi est le
fondateur du concept de la publication des programmes télé dans les journaux d’annonces gratuite dès
1984 (Journal Étoile), Grâce à «Édition Étoiles ». http://erchad.com
Il a animé plus de
100 conférences et diner débat dans le monde
https://discours-david-abbasi.blogspot.com/2018/07/www.html
David Abbasi a
organiser plus de 500 festivals et manifestations culturelles et théâtral http://aria7000.org
Il inspire la
première maison P.A.O (publicité assistée par ordinateur=1984). ( Edition
Etoile Paris 8,15, 18, 19, 20 et à Nogent sur Marne)
À l’époque où
l’envoi du fax n’était pas encore commercialisé, même chez la poste, il créer
pour la première fois un espace de « fax service». http://www.avairan.com/merite-medaille.htm
Depuis 1994 il est
le fondateur du premier point Internet en libre-service en France, CopieNet
(dans le 8,15,18,20 eme arrondissement de Paris et dans le 93). http://copienet.net/
Pour être récompensé
pour ses inventions, créations et son courage de rénovateur David a était Médaillé à plusieurs reprises. http://mehrtv.org/prix/
Il a reçu la médaille d’or du « Mérite et
Dévouement Français», https://www.dailymotion.com/video/x1gmo8
David a été mis sous la protection
rapprochée du Ministère de l'Intérieur de France avec une voiture blindée et des officiers pour le
protéger.
David Abbasi défends la vérité, la justice, les droits de l’homme, la laïcité, la civilisation moderne, et la civilisation judéo-chrétienne gracieusement et cela en plusieurs langues.
Depuis 45 ans dans
son combat pour la liberté et pour la lumière, les ennemis et les ténèbres ont
été et seront sans doute toujours actif autour lui. C’est pourquoi il a perdu plusieurs millions d’euros, car son
combat, ses paroles et ses idées ne sont pas à vendre.
Il est
bénévolement présent partout à travers le monde avec plus d’un million de
membres sur les différents réseaux sociaux
(Facebook, Youtube, instagram, telegram, google, etc.)
Il
continue toujours ses activités radiophonique et télévise bénévolement en
français sur l’antenne de la radio ici et maintenant, http://icietmaintenant.com
Plusieurs télévisions international ont réaliser
des reportages sur David Abbasi ;
David Abbasi comme président de l’institut
AWESTA, qui rassemble plusieurs centaines de millier de personnes dans le
monde, célèbre et fait la cérémonie de
mariage laïque Perse partout dans le monde, http://faryad.net
Depuis 1984 il publie chaque année l’agenda perse
et mithriaque diffusée dans le monde
entier y compris dans plus de 20 pays perso-phone , http://iran7000.com
Présentation de David Abbasi dans la bibliothèque
nationale de France(BNF) : https://data.bnf.fr/fr/12401877/david_abbasi/
Conférence de David
Abbasi au Sénat Français, https://youtu.be/aLbj1CBuavg
et dans le monde http://awesta.fr/reportage.htm
Un extrait d'un diner débat animer par lui, http://08paris.fr/reportage.htm
Le bonnet phrygien est une coiffure, souvent de teinte
rouge, pouvant porter ou non une cocarde bleu-blanc-rouge. C'est un
des symboles de la République française et l'un des attributs de Marianne. On le considère
traditionnellement comme étant un bonnet d'origine antique anatolienne, plus précisément de Phrygie, d'où son nom.
Prince Pâris- troyen-MER EGée
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casque thrace-
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Bonnet_Phrygien
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casque thrace
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Le bonnet phrygien tire sa symbolique de liberté de sa ressemblance
avec le pileus1 (chapeau en latin) qui
coiffait les esclaves affranchis de l'Empire romain, représentant leur libération.
Aux États-Unis, il a été un symbole de liberté
pendant la guerre d'indépendance. Il est toujours présent sur le drapeau de l’État de New York.
Ce bonnet est repris en France au début de l'été 1790 comme symbole de la liberté
et du civisme, d'où son nom de « bonnet de la liberté ». Le bonnet
phrygien devient symbole de la Révolution française, et de l'automne 1793 à juillet 1794 (période de la Terreur), il est porté dans beaucoup de
collectivités administratives du pays. Depuis la Révolution, le bonnet phrygien
coiffe Marianne, la figure allégorique de la République française.
Il fut aussi porté par les Patriotes de la rébellion de
1837-39, héros nationaux du Québec, et figure sur plusieurs
drapeaux et armoiries des pays d'Amérique latine.
Mithra ou Mithras, divinité des anciens Perses (Iran) qui serait apparue au moins au xvie siècle av.
J.-C., en occident et 5000 ans av.J.-C. en Pamir de Tadjikistan (une
des provinces de l’ancien Perse) était représenté sous la forme d'un jeune
homme avec presque toujours un bonnet phrygien, une tunique verte et un manteau flottant sur l'épaule gauche ; il
était armé d'un glaive qu'il plongeait dans le cou d'un taureau.
Ce bonnet est considéré comme un emprunt d'un bonnet
traditionnel porté par les Phrygiens, un ancien peuple indo-européen
ayant habité l'Anatolie dans l'Antiquité, ce qui lui donna son nom. Pâris, fils du roi troyen Priam, originaire de Phrygie, est
souvent représenté coiffé de ce bonnet.
Cependant il semble d'origine plus ancienne car il est commun à
plusieurs peuples indo-européens orientaux de l'Antiquité, comme les Thraces, les Phrygiens, mais aussi le
vaste ensemble des Scythes d'Eurasie centrale très
souvent représentés avec un bonnet phrygien ou d'autres variantes de bonnets
pointus. Repris dans l’iconographie romaine tardive, il est par exemple porté par des prisonniers parthes (possiblement d'origine
scythes, les Scythes étant nombreux dans les armées perses sur les bas-reliefs de l'arc de Galère ou de la colonne d'Arcadius en Perse). Plus tardivement les marchands sogdiens, un peuple scythe qui vivaient
dans la région de Samarcande et commerçait sur la Route de la Soie, sont encore
fréquemment représentés avec un bonnet phrygien ou d'autres bonnets coniques
apparentés sur des figurines chinoises en céramique. Il est également porté par
les rois mages sur les reliefs ou les fresques paléochrétiennes comme
symbole du mage oriental.
Le bonnet
phrygien sous la Révolution française
Bien
avant de figurer dans le blason révolutionnaire de la France, en 1675, le
bonnet rouge avait déjà donné son nom à la « Révolte des Bonnets rouges »,
révolte populaire de Bretagne contre les empiétements illégaux du pouvoir
royal : taxe sur la vaisselle d'étain, le tabac, et création du papier
timbré…
On s'en coiffait pendant la Révolution pour évoquer la
liberté. Qu'il ait été d'emblée choisi comme bonnet phrygien en souvenir des
esclaves romains affranchis, ou bien qu'il s'agisse du bonnet rouge des
premières bandes marseillaises venues à Paris, peut
être emprunté aux galériens de Toulon2, ou aux
montagnards catalans3 et
assimilé ensuite au symbole phrygien, il fut, en tout cas, pris comme insigne
par les partisans les plus déterminés de la République.
Adoption du
bonnet rouge
Buste d'Attis portant le bonnet
phrygien, II eme siècle ap. J.-C., Cabinet des médailles de la Bibliothèque
nationale de France.
|
Selon Auguste Dupouy, des soldats suisses du Régiment de Châteauvieux qui
s'étaient révoltés à Nancy contre
leurs officiers avaient été envoyés au bagne de
Brest (affaire
de Nancy). Leur grâce ayant été décidée en 1792 par l'Assemblée
législative, ils reviennent à Paris coiffés du bonnet rouge des
bagnards et sont reçus en triomphe par la population qui adopte ce bonnet
pour emblème de la République4. Le 20
juin 1792, le
peuple de Paris, qui avait investi les Tuileries,
força Louis XVI à
se couvrir du bonnet rouge, alors déjà identifié comme phrygien.
En effet, dans le Journal des Révolutions de
Paris (3-10 octobre 1789), on voit la gravure d'un projet de cocarde
où la nation est figurée, une main sur les tables de la Constitution et des
Droits de l'Homme ; l'autre sur un faisceau couronné du bonnet phrygien de
la liberté, sans préjudice d'un médaillon de Louis XVI, à
l'écusson fleurdelisé.
Toujours selon Auguste Dupouy, il est même possible que l'assimilation à un
symbole antique ait été faite pour amoindrir la portée provocatrice d'un bonnet
de rebelle, de bagnard et de galérien :
dans L'Histoire numismatique de la Révolution, par M. Hennin
(in-4°, 1826) on voit divers dessins où rayonne ce bonnet phrygien, orné de la
cocarde, comme celui de la médaille relative à la nomination de Jean Sylvain Bailly comme maire de
Paris, après la prise de la Bastille ;
la ville de Paris y est représentée tenant à la main une piquesurmontée du bonnet, tandis qu'à sa
gauche on aperçoit un vaisseau (sans
doute le vaisseau légendaire), dont la proue est
ornée de fleurs de lys. Grâce à ce glissement symbolique vers l'Antiquité, une
partie de la Cour elle-même put se prêter de bonne grâce à l'étiquette du
temps, comme le prouve l'aveu du marquis de Villette :
« Nous avons pris le bonnet de la Liberté sans tant de cérémonie » (Chronique
de Paris du 25 janvier 1790).
Après l'abolition de la noblesse et des armoiries, le
bonnet phrygien fut apposé sur leurs panneaux de voitures par un grand nombre
de riches patriotes, et cette mode ne fit l'objet d'aucun décret spécial,
malgré l'opportunité du moment pour instituer légalement le bonnet phrygien
comme emblème national. Jusqu'en 1792, on
associa généralement, dans les municipalités et les sections, le bonnet aux
fleurs de lys ; on l'y plaçait même au-dessus, comme type ou expression
d'une souveraineté supérieure. En un mot, c'était le cimier du
nouveau blason de la France, sans qu'aucun décret législatif en eût réglé
l'adoption.
La vogue du bonnet, comme coiffure, date du milieu de
l'année 1791 ;
elle devint contagieuse dans les premiers mois de 1792. Ainsi que l'écrivait le
marquis de Villette (12 juillet 1791) : « Cette coiffure est la
couronne civique de l'homme libre et du Français régénéré ». Ajoutons
qu'il figure bientôt après au Champ de Mars, à
la célébration du 14 juillet, au
milieu des décorations qui rehaussaient l'autel de la patrie. Quant à
la couleur rouge, elle fut adoptée, contre l'opinion de Robespierre, comme
la plus vivace et la plus éclatante, celle de la flamme et de la vie ; le
farouche tribun ne voyait aucun signe de liberté supérieur à la cocarde, et
c'était avec elle, disait-il, qu'il voulait vivre et mourir ! Plus
enthousiaste que la plupart de ses collègues, le général
Kellermann publia au camp de Wissembourg, le 15
juillet 1792, un ordre du jour qui instituait le bonnet rouge comme un signe
sacré, dont il interdisait le port à ceux qui n'y seraient pas autorisés d'une
façon spéciale, après quelque acte d'un mérite éclatant. On voit que Kellermann voulait
en faire un type de décoration.
L'entraînement fut tel, à Paris et ailleurs, que cette
coiffure symbolique devint un signe de ralliement et une manière de réponse
aux aristocrates ;
des prêtres constitutionnels
disaient même la messe en
bonnet rouge, comme l'évêque de Bourges, Pierre Anastase Torné.
C'est à l'ouverture de la séance du 22 septembre 1792
(troisième séance de la Convention) que,
sur la proposition de Billaud-Varenne, on
décréta que « tous les actes publics seraient datés de la première année
de la République. Le sceau de l'État portera pour légende ces mots :
République de France. Le sceau national représente une femme assise sur un
faisceau d'armes, tenant à la main une pique surmontée du bonnet de la
liberté. » Ce décret voté au milieu du bruit et alors que la séance était
à peine commencée, ne se trouve pas dans le compte-rendu du Moniteur,
ni dans celui de plusieurs autres journaux.
On voit que la pique faisait partie du blason
révolutionnaire, parce qu'elle répondait mieux aux idées de l'époque que le
faisceau consulaire, et qu'en 1792, les patriotes l'inventèrent à défaut
d'armes et de munitions ; elle devint, dès lors, inséparable du bonnet de
la Liberté et lui prêtait son aide en élevant celui-ci aux hauteurs idéales
qu'il devait atteindre. À la suite d'une motion de Gaan de
Coulon, la Convention décréta que les galériens ne seraient plus
coiffés du bonnet rouge, publiquement consacré comme l'insigne du civisme et de
la liberté. De son côté, la commune de Paris avait arrêté (6 novembre 1793) que
le bonnet serait désormais la coiffure officielle de tous ses membres, et, pour
mieux consacrer l'égalité des sépultures, elle décida que les morts sans
distinction, seraient conduits à leur dernier asile précédés d'un commissaire
décoré du bonnet rouge et de la cocarde.
Après le 9 thermidor, une forte réaction s'éleva
contre le bonnet rouge, et on essaya de le faire disparaître sans y parvenir
complètement, car on s'en coiffait encore sous le Directoire, et le
sceau du Conseil des Cinq-Cents, le
portait aussi comme timbre officiel de l'État. Son règne s'étendit, malgré
l'ostracisme dont le frappait Bonaparte,
jusqu'au lendemain du 18 brumaire et aux débuts du Consulat pour
s'effacer enfin complètement devant l'Empire. On
essaya vainement de le remettre à la mode après les révolutions de 1830 et de
1848, ainsi qu'après le 4 septembre 1870, mais l'esprit public, qui n'y voyait
qu'un réveil du terrorisme de 1793, dédaigna cet insigne du passé[réf. nécessaire].
Quant à l'armée, ses drapeaux ont été surmontés d'un
fer de lance dès 1791. La Convention imposa bien le bonnet phrygien au drapeau
de l'armée, mais peint au centre de l'étoffe et surmontant le faisceau du
licteur entouré de branches de chêne et
de laurier. Cet
insigne ne plut pas aux troupes et le bonnet fut rarement phrygien dans tout
son écarlate sur les drapeaux des demi-brigades, tant sur les drapeaux
régimentaires que sur ceux de bataillon, car il y avait alors un drapeau
particulier dans chaque bataillon non pourvu du drapeau du régiment. Ce drapeau
particulier était aux trois couleurs nationales disposées suivant le dessin
adopté par la demi-brigade. Le
drapeau régimentaire porté par le deuxième bataillon des
demi-brigades à trois bataillons avait les trois couleurs disposées
verticalement. Il remplaçait l'ancien drapeau
blanc colonel.
Réapparition
au fil du temps
Dessin
satirique figurant la Liberté et Adolphe Thiers.
La Convention ne distribua pas de drapeaux aux troupes
de ligne. Les régiments, comme après 1870, durent se pourvoir sur leur masse
générale d'entretien, ce qui leur permit de représenter le bonnet phrygien
peint sur l'étoffe, tantôt de couleur grise, souvent en gris avec le repli de
haut peint en rouge, ce qui faisait ressembler le bonnet à un casque surmonté
d'un cimier écarlate ; puis lorsque les numéros des demi-brigades furent
remaniés lors d'une dernière formation, le bonnet fut généralement remplacé par
un casque antique surmonté d'un cimier ou d'une crinière écarlate ou cramoisie,
et le casque peint de couleur argentée. C'est ainsi que furent les drapeaux
jusqu'à l'Empire. (Cottreau).
Il s'agit ici des troupes régulières et non des
innombrables corps francs et bataillons de gardes nationaux dont les insignes
varièrent à l'infini et suivant les variations de la politique et de l'opinion,
comme ceux de la garde nationale de Paris.
Avec les remaniement après la défaite de 1870,
certains des communards de Paris ont voulu une réapparition du bonnet,
notamment ceux de la revue Le Père
Duchesne.
Efígie da
República (Effigie de la République),
Il existe cependant à l'Arsenal de Vienne (Autriche)
trois drapeaux pris durant les guerres de la Révolution, qui, au lieu de pique,
portent à l'extrémité de la hampe, un bonnet phrygien. Cet emblème est assez
rare et la plupart des drapeaux n'en sont pas munis.
Il est à remarquer aussi que le bonnet phrygien, avec
deux poignards croisés, fut adopté comme emblème par Henri III. On peut
consulter à ce sujet un des derniers mémoires de M. Egger, publié dans le Journal
des savants, sur l'assassinat politique dans l'Antiquité (L'Intermédiaire
des chercheurs et des curieux, année 1895).
·
République
du Paraguay en 1854 : un lion assis sur son derrière,
au pied d'une pique surmontée d'un bonnet phrygien de gueules.
·
République de Colombie :
dans la deuxième bande de bouclier colombienne, il y a un bonnet phrygien cloué
à une lance (qui signifie la liberté pour le pays) et d'un métal précieux, dans
ce cas platine.
·
République
argentine : coupé d'azur et d'argent à deux bras au
naturel se donnant la main, mouvant des flancs de l'écu et tenant une pique
haute en pal surmontée d'un bonnet phrygien de gueules. L'écu est sommé d'un
soleil radié d'or.
·
République
d'Haïti : d'argent à un palmier planté sur une terrasse
de sinople, sommé d'un bonnet phrygien de gueules et accosté de deux canons
acculés au naturel.
·
République
française : le bonnet phrygien coiffe une tête de jeune femme sur les monnaies.
La République n'a pas encore adopté légalement un blason officiel.
·
République
du Salvador : un bonnet phrygien (gorro frígio) de
gueules figure comme emblème patriotique sur les armoiries du Salvador, depuis
le 17 mai 1912. Aussi dénommé « bonnet de la liberté » le bonnet
proclame, de ce fait, la liberté et les rayons de sable qui en émanent
représentent les idéaux du peuple salvadorien.
Les
timbres-poste de la République de Liberia (Afrique) gravés
en 1860 pour
l'affranchissement de la correspondance, représentent la Liberté coiffée d'un
bonnet phrygien, armée d'une pique et portant un bouclier ovale. Elle est
assise au bord de la mer sur une pierre portant ce mot inscrit : Liberia.
Comme sur le sceau national, un navire, toutes voiles dehors, paraît à
l'horizon.
Depuis le
10 août, et malgré les réticences des Jacobins, les chefs de section ont adopté
le bonnet rouge. Il s'est généralisé au mois d'août 1793. Le 16 brumaire, le
conseil général a décidé que tous ses membres le porteraient. Par contre, les
républicaines révolutionnaires ne parviendront pas à l'imposer aux femmes.
Bientôt, les Sans-Culottes ne seront plus seuls à s'en faire gloire : les
prudents arboreront fièrement eux aussi, un bonnet rouge, qu'ils abandonneront
dès la chute du mouvement populaire
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